Le Conseil national des aînés définit l’isolement social « comme le fait d’avoir des contacts rares et de piètre qualité avec autrui ». Cela inclut également le peu de rôles sociaux et l’absence de relations significatives et gratifiantes. Savez-vous que 19 % des Canadiens et des Canadiennes de 65 ans et plus disent se sentir délaissés ou isolés et manquer de compagnie¹?
Depuis l’arrivée de la pandémie, on peut penser que cette statistique a pris de l’ampleur. En effet, ce n’est plus un secret de polichinelle, la pandémie a entraîné des répercussions sur la santé mentale des individus. Et en cette période houleuse, personne n’est à l’abri de se sentir seul, de ressentir une perte de sens, de compagnie et de rapports humains significatifs.
D’abord, il faut reconnaître les personnes se trouvant dans une situation à risque¹ :
Des événements de la vie peuvent aussi présenter un risque d’isolement, comme la retraite, le décès d’un conjoint, la perte du permis de conduire, etc. Parfois, le contexte dans lequel on se trouve peut également exercer une influence¹ : le manque d’information sur les services et programmes communautaires, le manque de logement ou de soins abordables et convenables dans sa communauté, les difficultés liées à la technologie.
Malheureusement, les aînés qui se sentent isolés socialement sont plus à risque d’adopter des comportements négatifs pour leur santé (consommation d’alcool, tabagisme, mode de vie sédentaire, mauvaise alimentation), de chuter et de se faire hospitaliser¹. L’isolement social peut aussi avoir un effet sur la santé psychologique et cognitive pouvant atteindre la dépression et le suicide¹. Il faut savoir aussi que l’isolement entretient l’isolement; une personne aînée qui se sent isolée aura tendance à se maintenir dans l’isolement puisque ces compétences sociales s’affaiblissent. Elle développe alors une anxiété sociale, un malaise à être en présence d’autres personnes.
Il est donc important d’éviter le plus possible de se retrouver dans une telle situation et de maintenir un bien-être.
Écouter de la musique, renouer avec ses passions artistiques, faire de la méditation pleine conscience sont aussi des façons de maintenir une bonne santé mentale et prévenir ainsi la déprime pouvant être associée à une situation d’isolement³.
Et en tant que membre de la famille, proche ami ou voisin d’une personne aînée, chaque petit geste peut lui permettre d’entretenir sa vie sociale sainement!
155 boulevard Charest Est, 1er étage
Québec, QC G1K 3G6